
A la fin du XIX ² siècle, H. Poincaré (1854-1912) et A. Einstein (1879-1955), qui s’intéressaient aux problèmes de synchronisation des horloges – le premier au bureau des longitudes à Paris, le second au Bureau des brevets à Zurich – , se mirent à douter de l’existence d’un espace et d’un temps absolus. Le simple geste de synchroniser des horloges soulevait, au-delà des questions techniques, le problème fondamental suivant : les pendules de ces horloges, battant à l’unisson sur la table de travail, allaient-elles...
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