Histoire des soupes, veloutés et autres potages.
Crème de citrouille, butternut et potimarron.
Voici plusieurs millénaires que l'homme à découvert comment chauffer de l'eau pour y cuire divers aliments (herbes, racines, graines, os, viandes, etc.), les premières soupes, certes primitives, apparaissent.
Potage aux oignons, carottes et zestes d’orange.
Les temps passe et, au XIIe siècle, on fait « tremper la soupe », à savoir que l’on verse un bouillon chaud, composé de légumes, viandes, poissons, parfois même de vin, sur une épaisse tranche de pain.
Soupe aux choux et confits de canard.
Puis, au Moyen-Âge, des vertus thérapeutiques sont attribuées à la soupe et les médecins prescrivent alors le bouillon de poule comme potion.
C’est au XVIIe siècle que la soupe va acquérir ses premières lettres de noblesses grâce au roi Louis XV. En effet, celui-ci apprécie tellement les légumes qu’il donne ordre en 1678 à Jean de la Quintinie de créer un potager à Versailles où l’on va cultiver les plus délicieux légumes que les cuisiniers vont ensuite transformer en délicates soupes, potages, crèmes, veloutés, consommés... joliment appelés « Les potages de plaisirs ». D’autre part, l’on attribut aussi à Louis XV la création de la soupe à l’oignon : alors que le roi se trouvait dans son relais de chasse et n’avait en sa possession que des oignons, du beurre et du champagne, il se résolu à cuisiner ces trois ingrédients et en fit ainsi la première soupe à l'oignon française.
Velouté de butternut et chiffonnade de serrano.
À partir du XIXe siècle, les soupes se démocratisent dans toute l'Europe et elles sont le plus souvent dégustées le soir. Parfois, au cour d’un même repas, plusieurs soupes différentes peuvent même être servies en entrées : à la Conti, à la Saint-Cloud, à la Dauphine, etc.
Soupe de poissons.
Désormais, soupes, potages, veloutés et autres consommés trônent fièrement sur bon nombre de tables. De sublimes ingrédients en ont même fait des mets de choix, comme la célèbre « Soupe aux truffes noires VGE » créée par Paul Bocuse pour le président Valéry Giscard d'Estaing le 25 février 1975 à l’occasion d’un banquet célébrant à l’Élysée la décoration de notre maître cuisinier national au titre d’ambassadeur de la cuisine française.
Velouté de châtaignes aux truffes.
Velouté de potimarron et émulsion aux truffes.
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