Si, comme le déclarait Hippocrate : « La nature guérit les maladies », on peut constater qu’elle fut très charitable avec la Hongrie en la dotant d’un assortiment d’eaux thermales et médicinales parmi les plus riches du monde.
Voici déjà plus de deux mille ans que la culture balnéaire se pratique dans ce pays comme en témoignent les vestiges d’anciens thermes, les fresques et les mosaïques laissés par les Romains qui jouissaient déjà ce ces bienfaits.
Parmi les 1 300 puits d’eau thermale recensés aujourd’hui en Hongrie, près de 130 sources d’eau minérale et thermale se trouvent à Budapest même. Les bains, réminiscence de l’époque romaine et de l’occupation ottomane, font partie de la vie quotidienne des habitants de la capitale qui, à partir de 6 h du matin ou le soir, viennent se relaxer dans l’un de ces nombreux établissements thermaux, piscines ou complexes balnéaires.
De l’extérieur, l’édifice qui abrite les bains Széchenyi à Budapest a l’apparence d’un grand palais néo-baroque. Ses dômes se détachent au milieu du Bois-de-Ville, du côté Pest. On y accède par un majestueux hall de marbre aux voûtes recouvertes de mosaïques. La piscine à ciel ouvert comprend trois bassins : au centre, un de 50 m de long où la température de l’eau est à 27 ° et de part et d’autre deux plus petits à 38 ° et 34 °. On y soigne particulièrement les rhumatismes et on peut bénéficier de massages Thaï et de saunas à infra-rouge. A Budapest, on vient aux bains pour soulager ses douleurs, soigner ses maux, se détendre, discuter ou… jouer aux échecs !
Reportage Françoise Peuriot et Philippe Ploquin www.editionced.com
Photos extraites de notre Photothèque Pro :
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